Le vide mental: l’état de tous les possibles

Avez-vous déjà essayé de chasser les mouches de votre assiette ? Avez-vous réussi ? Moi non, ça ne fonctionne pas, elles reviennent sans arrêt, attiré par toutes sortes d’odeurs.
Avez-vous déjà essayé de chasser vos pensées pour obtenir la paix intérieure. C’est tout aussi impossible que de chasser les mouches. Essayez de faire le vide dans votre tête, c’est impossible. Lorsqu’il est question de vide ou de silence, tout ce qui relève du « faire » est destiné à échouer lamentablement.
Dans ma conception des choses, faire le vide est absolument impossible pour la simple raison que l’action mobilise le cerveau, et nous ne pouvons pas atteindre l’inaction par l’action. Et pourtant, vous trouverez plein de personnes qui vous proposent cela sur youtube ou ailleurs. Et si jusqu’à maintenant, malgré tous les efforts, vous n’avez pas réussi à obtenir la paix intérieure, je vous propose vivement de lire la suite
Puisque faire le vide intérieur est impossible, comment atteindre cet état tant convoité ? Y a t il un secret qui permet de passer de l’état actif à l’état inactif, comme il est possible de faire passer l’eau à l’état de glace et vis versa. Voici quelques clés :
1. On ne peut pas faire ce qui est
La paix ou le vide intérieur est un état mental, comme l’eau qui peut prendre plusieurs états, celui de la glace, du liquide ou du gaz. Alors qu’il est nécessaire d’abaisser la température pour faire passer l’eau à l’état de glace, il s’agit de trouver « l’interrupteur » qui fait passer le mental dans un autre état. Dans l’état actif de notre mental, la valse des pensées est alimentée et maintenue par nos perceptions. Tout ce qui débarque dans notre espace mental doit être géré. Quand il y a un bruit, il s’agit de savoir de quel bruit il s’agit : Est-ce l’annonce d’un danger, quand va-t-il se terminer ? L’analyse de notre environnement est un engin super-puissant, toujours aux aguets, dont il s’agit de trouver le bouton d’arrêt. Suspendre le fonctionnement de sa machine de surveillance pendant quelques instants peut être relativement simple pour les uns et absolument impossible pour d’autres. Mais ceci est bien la condition sine qua non qui permet d’obtenir le silence intérieur, sans effort de surcroît.
vide intérieur version zen
L’hypervigilance est le propre des personnes incapables de mettre leur mécanisme de surveillance sur pose, mais elle n’est pas naturelle. Bien assis et en sécurité, toute personne devrait pouvoir atteindre la paix intérieure pendant quelques minutes.
J’ai rencontre de nombreuses personnes hypervigilantes qui ont tenté de juguler leur mental, sans grand succès et au travers de diverses méthodes, sans jamais y arriver. Elles ont toutes abandonnées, se déclarant inapte à la méditation.
Le gremlin intérieur
Un autre empêcheur d’atteindre l’état de vide intérieur est ce que certains nomment le singe mental, la petit roue qui tourne, le gremlin intérieur, etc. Quand on porte son attention sur le singe du mental, il reçoit un supplément d’énergie qui va le rendre encore plus actif et nous empêcher encore d’avantage à atteindre le silence intérieur. Or, le singe mental fait partie de l’état actif du mental, il est inexistant dans l’état « paix intérieure». Sachant cela, toute confrontation avec le singe mental est inutile puisque celle-ci va nous maintenir dans l’état actif du mental. J’ai moi-même passé beaucoup de temps à me battre contre mes pensées parasites qui me détournaient sans cesse de mon objectif. Un jour, c’était terminé. Il y avait bien sûr une clé à cela. J’avais compris quelque chose d’important, ce quelque chose que l’on désigne souvent par « fixer l’attention ».
Dans ce blog, je voudrais partager la connaissance d’un lieu de notre système énergétique qui se prête particulièrement à l’entraînement de ce « fixer l’attention ». Cet endroit se trouve exactement à la hauteur de nos sourcils, au-dessus de la racine du nez, au niveau de la peau, Pour vous aider, mettez votre doigt à cet endroit précis et fixez l’attention là où vous avez la pression de votre doigt. Restez focalisé le plus longtemps possible, une minute ou plus. Au bout d’un moment, vous avez intégré la position et vous n’avez plus besoin de votre doigt. En vous entraînant, vous allez augmenter la capacité de concentration et être de moins en moins dérangé par les phénomènes parasites, par le bruit de votre mental ou par des bruits extérieurs. La fixation de l’attention permet d’éviter tout combat.
Si vraiment vous n’arrivez pas à calmer la roue de votre mental, si tout s’oppose au fait de fixer l’attention, je vous coacherai volontiers et résoudrai les diverses oppositions en libérant les systèmes qui sont à l’œuvre pour vous empêcher de toucher à ce que nous devrions tous être à même de réussir avec simplicité.

La clé pour atteindre le vide intérieur : Fixer son attention

En réussissant à fixer l’attention, nous avons franchi le premier grand obstacle sur le chemin qui mène à la découverte du vide intérieur. Au bout de quelque temps, le mécanisme via lequel nous éliminons les perturbations du focus de notre mental est très simple, et surtout, il devient très mécanique. Dès que je cherche à changer d’état de conscience, je commence par mettre mon attention au milieu du front et automatiquement, mon bruit mental cesse, comme par enchantement. Il n’a pas disparu, je ne l’ai pas vaincu, il ne dispose tout simplement pas de mon attention, donc je ne donne aucune énergie à mes pensées parasites qui ainsi peuvent « mourir de faim » sans que cela me dérange.
Pour passer à la deuxième étape, il nous faut savoir qu’il existe deux types de vide intérieur : Le premier s’apparente d’avantage à une plénitude qui n’a besoin de rien du tout. Quand on est plein, il n’y a plus de désir d’autre chose, plus besoin d’un mieux. Il s’agit de goûter à cette plénitude, réponse à toutes les insatisfactions possibles. C’est comme si l’absence de parasitage mental nous permet de nous connecter à cette plénitude alors qu’en leur présence, nous sommes toujours en train de chercher à atteindre quelque chose. Il se peut bien que le terme de « Nirvana » qui nous provient de la tradition orientale ne désigne rien d’autre que cet état de plénitude et de sérénité totale. Le deuxième type de vide intérieur est aussi nomme « point zéro », et cela est beaucoup plus difficile à atteindre. J’ai découvert une technique pour s’aider, mais difficile pour moi de vous la donner ici, en quelques phrases. Alors que normalement, notre conscience est destinée à vivre une expansion par la pratique de la méditation, le fait de chercher le point zéro peut être vécu comme une opposition à ce désir d’expansion, d’où la grande difficulté, voire l’impossibilité d’atteindre cet état de vide très particulier. Il existe certainement encore d’autres aspects du vide intérieur, mais je ne les connais pas et je ne pourrai donc pas en parler.
Au-delà du questionnement sur le vide intérieur, la recherche d’un état du mental focalisé sur autre chose que le bruit est à la base de l’activité extrasensorielle. Une fois que nous savons nous soustraire au bal de nos pensées et perturbations sensorielles, nous pouvons focaliser notre attention sur ce qui est reçu par extrasensorialité. J’ai vécu cette ouverture il y a quelques années, après avoir réussi à focaliser mon attention et maintenir cette focalisation. En l’espace de très peu de temps, j’ai acquis la faculté de recevoir des informations sur des épisodes de vies antérieures de personnes en consultation. Au début, il m’a fallu beaucoup de concentration pour être sûr que ce que je pouvais capter sur mon écran intérieur (voir l’article ) était bien une mémoire de vie antérieure de la personne et non un évènement fictif trouvant sa source dans mon propre imaginaire. Aujourd’hui, je me plonge avec simplicité dans cet état de focalisation sur mon écran intérieur et me fais une totale confiance.
Je ne peux que souhaiter que cela vous encourage à persévérer dans l’acquisition de cette faculté si primordiale qui consiste à maîtriser la focalisation de notre attention.

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